Le Conseil d'administration d'ASTREDHOR a validé le lancement opérationnel de l'unification des stations d'ASTREDHOR, fruit d'une réflexion engagée en 2018 dans le cadre du contrat de qualification de l'Institut par le ministère chargé de l'agriculture. Les conseil d'administration des stations ont jusqu'à la fin de l'année pour décider formellement de leur implication dans cette unification qui se concrétisera en 2022.

Rassembler les stations pour simplifier le fonctionnement et multiplier les expertises

Une nouvelle organisation politique, scientifique, opérationnelle et juridique a été co-construite avec les stations de l'Institut. Ce projet est au service de trois grands objectifs : mieux répondre aux besoins de la filière, développer les relations avec les entreprises et acteurs de l'aval, améliorer le transfert des connaissances et l'accompagnement des professionnels.

Mieux répondre aux besoins de la filière

Les professionnels du végétal vivent de nombreuses transitions qu'il est important d'accompagner pour permettre le développement de la filière française. Le schéma élaboré pour l'unification des stations d'ASTREDHOR permettra une plus grande mutualisation des moyens, une diversification des ressources scientifiques, le développement de nouveaux services pour les adhérents et une meilleure coordination des recherches de l'Institut pour répondre à ces attentes sans renoncer à l'ancrage territorial des stations.

Développer les relations avec les entreprises et les acteurs de l'aval

La production française sera renforcée par un partenariat technique plus étroit avec les autres acteurs de la filière : l'expérience montre que le dialogue avec ces acteurs enrichit la réflexion de l'Institut et augmente la pertinence de ses travaux. Ainsi, ce que l'interprofession construit sous l'angle politique, l'Institut technique le prolongera sous l'angle de l'appui à la compétitivité par l'innovation. Il est donc essentiel pour ASTREDHOR d'intégrer plus fortement dans ses travaux et sa gouvernance les attentes des fleuristes, jardineries, grossistes, paysagistes, ... mais aussi des services des collectivités locales chargés de l'aménagement et de l'urbanisme, des entreprises d'agro-fourniture ou encore des entreprises des nouveaux métiers qui émergent autour de la filière.

Améliorer le transfert des connaissances et l'accompagnement des professionnels

La nouvelle organisation permettra de mieux structurer et d'améliorer la performance de l'activité d'accompagnement des entreprises (conseil technique, conseil stratégique, conseil en diffusion technologique, formation continue en intra et inter- entreprise, service d'ingénierie, prestation d'expérimentation ou de R&D externalisée...) Elle vise également à améliorer la diffusion des résultats à l'aide notamment d'outils modernes de communication (webinaires, vidéos, jeux sérieux, ...) Enfin, l'Institut s'attachera à mobiliser de nouveaux moyens pour soutenir la production de références technico-économiques pour les professionnels, en complément des projets de recherche appliquée.

ASTREDHOR est actuellement une association qui coordonne et soutient l'activité des stations régionales d'expérimentation (Ratho, Scradh, CREAM, ASTREDHOR Sud-Ouest GIE Fleurs et Plantes, Arexhor Pays de la Loire, STEPP, CDHRC, Caté horticole, Est Horticole, ASTREDHOR Seine-Manche). L'institut couvre ainsi la totalité du territoire national métropolitain. Cette organisation distribuée favorise l'implication locale des professionnels et facilite les relations avec les collectivités territoriales, mais a des conséquences administratives contraignantes et coûteuses. Elle freine également la mutualisation de fonctions support et des investissements, et présente des contraintes de plus en plus fortes en matière de gestion dans le contexte d'une évolution récente des politiques publiques de soutien à la recherche appliquée agricole.

Questions fréquemments posées sur l'unification

Des stations vont-elles disparaître ou cette unification sera uniquement administrative ?
C'est une unification juridique et administrative. Il n'y a pas d'objectif de réduction du nombre de stations car elles sont primordiales. Les stations sont les organes qui permettent à l'Institut de mener des projets de recherche et de fournir une expertise locale aux professionnels.

Que deviendraient les stations qui refuseraient le processus, au terme de la consultation ?
Les stations qui ne souhaitent pas rejoindre ASTREDHOR continueront d'exister indépendamment.

Qu'est ce que cette unficiation va changer, concrètement, pour les professionnels adhérents ?

Ce qui va changer pour les adhérents :

• L'adhésion sera à terme unique et plus simple pour toutes les stations
• Découpage plus clair entre l'adhésion, le conseil et les autres services proposés aux professionnels
• Possibilité de profiter des documents techniques de l'ensemble des stations de l'Institut
• Généralisation de la possibilité d'adhésion pour les métiers du paysage, de la distribution et de la fleuristerie, ainsi que pour d'autres entreprises des territoires en fonction de leurs besoins. Ces nouveaux métiers seront également acteurs de la gouvernance de l'Institut.

Ce qui ne changera pas pour les adhérents :

• Implication des professionnels dans la vie de leur station
• Implication des professionnels dans la gouvernance régionale et nationale de l'Institut
• Les services de proximité de la station : l'appui technique des conseillers, la possibilité de venir à la station pour des événements et des visites ou d'autres occasions
• Maintien des services documentaires